Voyage en ALGERIE 1985



RETOUR AUX SOURCES

Mardi 2 avril 1985 — 39 anciens Constantinois ont rendez-vous à Marignane, venant des quatre coins de l’hexagone. Le Sud-Ouest, pour sa part, est fort bien représenté.

Décollage annoncé 12h40. Dès 10 heures Michau, Augarde, Angelo et Tari essaient d’identifier les participants et de les regrouper. Bien des personnes ont été interceptées (d’après leur allure) et relaxées aussitôt avec des excuses.

11 heures — Malgré tous leurs efforts, dont un appel radio, il manquait toujours 2 pèlerins. Enfin , Mr et Mme Moreau furent récupérés. Depuis une heure ils avaient sans le vouloir échappé aux mailles du filet.

Michau put enfin user de ses connaissances pour faire enregistrer les bagages en passant devant tout le monde.

Passage en zone franche, rayons X et longue attente pour l’embarquement, alerte à la bombe. Reconnaissance des valises et hop, dans l’avion.

Décollage : il est 13h50, heure à laquelle nous devions atterrir. Dix minutes plus tard nous foulions le macadam brillant d’Ain-El-Bey (les montres, entre temps, avaient été retardées d’une heure). KASMI Hamid, le pilier régional de l’organisation, nous attendait sur la piste.

Récupération des bagages, douane et enfin Messaoud, notre chauffeur entame le circuit annoncé.

Nous sommes déjà bousculés car attendus en mairie de Constantine par Mr le Président de l’A.P.C. Vite un brin de toilette, une tenue de circonstance et Bonjour Mr le maire

Mr le Président nous accueillit dans la salle d’honneur.

Après quelques paroles de bienvenue, nous levâmes notre verre en signe de fraternité. Petite promenade à pieds Bd Joly de Brésillon, Bd de l’Abîme, quelques photos.... Retour à la maison de l’enseignant, rue Caraman, anciennement hôtel St Georges. Tout le monde a enfin pu apprécier la 1ère chorba suivie d’un couscous maison. Digestion à pieds, pour certains, rue Rohault de Fleury, Pyramide, Sacré-coeur, cache-cache sur le plateau du Coudiat et retour par les grands escaliers.

Le sommeil sera de courte durée. Dès quatre heures, et à trois reprises, nous fûmes tirés des bras de Morphée par un Muezzin persévérant, et utilisant avec une grande science une sonorisation très moderne qui rendrait l’ouïe à un sourd. N’allez pas penser que les Constantinois soient moins sensibles à cet appel. La même installation se retrouvera tout au long de notre périple.

Mercredi 3 avril — Départ pour Annaba. Tous les petits villages sont devenus des villes. On reconnaît quand même Le Hamnma malgré les premières attaques de la pollution, Bizot quelque peu défiguré avec sa cimenterie géante, Condé Smendou où les “tétons~ de la mouquère” sont toujours aussi altiers.. El Arrouch où il n’y a plus de coton... Jemmapes (Azzaba) toujours accueillant.. .photos des cigognes (qui a dit qu’elles logeaient dans des lits “Gigognes”?).

La silhouette de St Augustin apparaît enfin et à 10h45 nous sommes à l’inspection académique de Bône.

1er besoin d’argent. Le car nous dépose en bas du cours Bertagna. Nous disposons d’une heure qui sera bien insuffisante pour deux d’entre nous. Affaiblis de deux unités (cela commence bien! 5,I3% de pertes !) Messaoud nous emmène faire le tour des plages. Mekkhi, 72 ans, frais comme un gardon, nous donne tous les détails pendant le parcours jusqu’au Cap de Garde. Là, le bouquet : véritable cours de botanique sur la flore locale. Mekkhi, l’intarissable, gardera l’initiative tout au long de notre séjour à Bône qui se poursuit à 13 heures par une réception au GEM, présidée par Mr GOUTEL Ramoudi, Directeur de l’éducation, ancien élève du lycée Eugène Albertini de Sétif, ce qui a permis une bonne bavette avec Tari..

Revenons au repas. Bricks ,merlans frits (Qu’en penses-tu ,Zizo ? Est-ce que tout le monde a pu y goûter ?) — pâtes fraîches-mouton-gâteaux locaux. La ligne commence à en. prendre un sacré coup!

Le Directeur du CEM, Mr TERKI Kamel, n’est autre qu’un ancien coéquipier de basket-ball de Tari ,à l’Electra Sport de Bône! Que le monde est petit ! Décidément, le chef est reconnu partout ! Photos sous les mimosas- (Bonjour les dêgâts! Nous ne le saurons qu’au retour, depuis le Cap de Garde, les appareils sont faussés. N’espérez pas avoir les négatifs de Zizo pour ces. Clichés.) - Visite du “Cimitière” -L’après-midi se poursuit à Hippone. A la basilique, les explications du curé maltais complètent celles de Mekkhi -(Beaux clichés de Zizo quand-même à l’intérieur). Le car continue sur Guelma, laissant une arrière garde de diversion, forte de 8 éléments pour veiller sur Bône.

René put photographier la clinique Ste Thérèse où il fit son premier pipi -Jean et Hêlène la maison de maman, tout le cours Bertagna, de nuit, dégustation de créponnets - Repas au Petit-Vatel, place Alexis Lambert, avec Zerdazi et notre chauffeur dévoué du moment. Au menu, soupe de poissons, pageot grillé, gigot, pommes de terre, salade, tarte au citron, service à l’ancienne....Coucher à l’infirmerie du lycée et Muezzin de service dès le point du jour..

Jeudi 4 avril — Petit déjeuner en ville commencé par des "Ftaïrs" bien chauds (gros beignets à l’huile) - Café maure — Les 8 rejoignent en minibus le gros du convoi par l’ancienne route (à cause du pont enlevé depuis peu par les inondations) au théâtre de Guelma dont le site est d’une étonnante fraîcheur de formes. Là, les rescapés de Bône eurent droit à une intervention oratoire de l’ancien gardien du musée, en retraite, qui n’hésita pas à sortir de sous son lit le trident de Neptune et à poser pour la postérité.

A la maison de l’enseignant, nous fûmes accueillis par Mr BOUNAR Amar, Président de l’assemblée populaire de Guelma et par Mr SAADI, Directeur de l’établissement technique et originaire d’Azzaba qui nous avait fait préparer un plantureux repas où nous goûtâmes les premiers artichauts de l’année, un gratin de choux-fleurs, épaule roulée, salade aux oignons frais, oranges, dattes, café.

Départ pour Hammam Meskoutine —Visite des thermes —Belles photos (voir René) — Comment chauffer son café et faire cuire ses oeufs? (Voir sur place —Démonstration gratuite) ) Jeannette part acheter des cartes postales et ramène de la caca de pigeon. Photos sous les orangers - Messaoud redémarre — . Arrêt à AIn Beida(source blanche) où on peut trouver des cartes postales variées de tout le constantinois —Roger retrouve sa première école -— C’est reparti — L’ambiance est bonne, histoires et chansons... Une main se lève, comme en classe.” C’est pour une urgence, chauffeur! Comme en témoigne la photo, quelques hommes étaient en ligne dans le champ....

A la nuit tombante, au fond d’un thalweg, on découvre la maison de l’enseignant à Khenchela avec son lot de surprises. Devinette: “Qui peut expliquer pourquoi les savates de Zizo flottaient au matin alors qu’il n’y avait pas d’eau dans la salle de bains?”

Après une visite des thermes romains ( piscines)où l’on put voir l’eau bouillante naturelle jaillir de la source, on admira l’ingéniosité du système de refroidissement —2ème devinette khencheloise: "comment faire pour amener cette eau chaude à la maison de l’enseignant distante de 3oo mètres?"

Le repas du soir fut aussi copieux que les précédents : chorba, pizza, boulettes (Bon appétit Marie-Pierrette),oeufs, fenouil, pommes frites, chou-fleur, mouton, salade, pommes..... Tarot pour les plus vaillants —Il n’en restait que 5

Vendredi 5 avril — Jour férié en Algérie - Revisite des thermes — Le site est envahi de touristes - Départ pour Timgad - Trajet sans problème, poussière ...Messaoud s’aperçoit qu’un pneu est à plat. Nous arrivons à Timgad sous un ciel de Vendredi Saint. L’attente du guide est plutôt longuette, ce qui permet à nos photographes d’exercer leur talent autour des petits commerces (bijoux en argent) — Mosaïques superbes au musée, mais hélas interdiction formelle de photographier .Les gardiens veillent en observant un marquage individuel. - Promenade sur les pavés de la cité antique —Très bon guide possédant son sujet et convaincu de son rôle -

Départ pour Batna —Accueil pantagruélique par Mr BENHASSIN~ Mohamed, Directeur de l’ITE.PEM —— Crudités, méchouis avec 3 beaux moutons, R’fis (couscous sucré et noix),oranges, dattes, café, thé à la menthe— Redépart - Nous roulons maintenant portes du car ouvertes. Il fait vraiment chaud.

La maison de l’enseignant de Sétif est particulièrement confortable et mérite une mention spéciale. Des locataires fort aimables se proposent spontanément et nous accompagnent. pour une première visite qui nous permit de retrouver un marchand de beignets à qui nous donnâmes la photo prise de lui l’an dernier par l’équipe N°1.

Repas encore très copieux commencé par une chorba toujours différente des précédentes.... Un tarot pour les irréductibles . — Un bon lit...

Samedi 6 avril — Grasse matinée jusqu’à 7 heures .Nous ne nous souvenons pas avoir entendu le Muezzin....Visite libre de la ville durant toute la matinée, les anciens à la recherche de leurs souvenirs d’enfance, les antres en bons touristes dans les souks en quête d’odeurs et de couleurs locales. Repas midi -Aucune perte ni en homme ni en matériel. Départ pour Tichy, par les gorges de Kerrata, avancé à 14 heures pour profiter du bon éclairage pour les photos. La route était fort pittoresque, les virages toujours là, mais Maryse n’avait tout de même pas éprouvé le besoin de se signer. Il faut dire que Messaoud conduisait comme un chef. En plein dans les gorges, arrêt zoologique —Certains l’avaient prévu et sortaient du car avec leurs cacahuètes, dattes et pain. Les singes ne sont pas si ....qu’on le dit, ils ont préféré les dattes et cacahuètes. Spectacle touchant de la mère et l’enfant (je parle des singes!) Sortie des gorges —usine électrique de Darguinah —vue panoramique sur la Soumam, Cap Aokas, enfin la mer. Satisfaction de courte durée. Arrêt Intempestif à 10 km de Tichy le car ralentit et s’arrête sur le bas côté.

Messaoud nous fait le coup de la panne. Pendant que les “experts” se penchent sur le moteur désormais silencieux, le gros de la troupe, finalement ravi de l’aubaine, s’égaye dans les dunes. Messaoud est quand même un grand chef qui sait parler à sa monture. Après une demi-heure d’attouchements délicats, le moteur toussota, puis toussa, enfin parla. Il fallut klaxonner longtemps pour ramener le troupeau égaré. Hamid commençait à s’inquiéter. Deux moutons manquaient à l’appel. Tiens, encore deux, Marie-Paule et René pensaient sûrement que Messaoud mettrait au moins deux heures à réparer.(Ah, le traitre!). Il ne fallut pas longtemps pour découvrir l’hôtel des Hammadites à Tichy la Blanche. Beaux salons, beaux cuivres, tentures et tapisseries de fabrication locale et déjà, petit tour sur la plage que le vent avait oublié de nettoyer. Jean-Paul ne mit pas longtemps à retrouver la maison qui l’hébergea pendant son service national, enfin pas trop longtemps. Rendez-vous pour le repas à 19 heures. Deux manquants à l’appel. Toujours les mêmes qui pensaient que le repas était servi à 20 heures.(Après audition des coupables affirmant avoir photographié un coucher de soleil, la sentence n’a pas été prononcée.)

Dimanche 7 avril — Tichy. René prend le stylobille... Tichy, il est 7h, il faut pourtant se lever.

Au moins 6 km de “promenade” nous attendent pour retourner sur les lieux de la perte du cache-objectif. Recherches infructueuses. Retour en stop.

Départ pour Bougie. Quartier libre. Taxi pour le Cap Carbon (Zizo, Marie-Paule, Jeannette, René) Roger devait nous accompagner mais il demeurait introuvable. La route est sinueuse à souhait, la côte se découpe à merveille, le soleil commence à cogner comme un sourd et le taxi joue les escargots.

Le bruit d’un moteur nous fait prendre conscience d’une présence derrière nous et c’est ainsi que nous nous apercevons que nous sommes suivis par Roger. 1er arrêt du taxi pour prendre une photo. Roger nous dépasse. Nous le retrouvons au Cap et c’est tous ensemble que nous entamerons la descente à pied par la corniche.

Déjà, Zizo et moi commençons à traînailler et à fignoler nos clichés. Depuis le début, nous formons une équipe d’enfer lui avec son 35/105 couvre tous les panoramas, alors que j’interviens pour le détail avec un 50/250. seulement là, le long de cette corniche, chaque pas nous fait découvrir une photo à prendre et nous enfonce de plus en plus dans la féerie de ces paysages. J’en perds la tête et je prends des risques ; je sors de la route et m’avance sur un escarpement (que ne ferait-on pas pour une photo ?) Ce faisant, je laisse tout le groupe prendre de l’avance. Mon cliché dans la boîte, je rejoins la route et rattrape le groupe. Je m’aperçois soudain que j’ai laissé mon sac-photo à l’endroit où j’avais quitté la route. Il s’ensuit une longue course pour remonter la pente et reprendre mon bien.

Mais le soleil tape fort, le sang me cogne aux tempes et les jambes commencent à se dérober. Enfin! Le dernier virage est pris sur les chapeaux de baskets et je vois mon sac qui m’attend tranquillement à l’ombre. Le temps de m’en saisir et je redescends en marchant, à la recherche d’une respiration qui tarde à venir. A défaut de trouver l’air qui me manque, je retrouve le groupe.

Nous n’avons pas encore fait le quart du chemin et mes jambes sont déjà douloureuses. Heureusement que le plaisir des yeux me permet de penser à autre chose. Photos...Photos souvenirs...Tout s’enchaîne à la vitesse grand V malgré le soin que nous prenons, Zizo et moi, de ralentir la marche.

Une dernière photo et nous voilà aux Aiguades à l’entrée de Bougie. Il est grand temps. Mes jambes commencent à refuser d’obéir. De plus, nous avons été au soleil pendant la majeure partie de la marche et cela m’a permis de ramener un souvenir de plus de magnifiques coups de soleil accompagnés d’un début d’insolation. Boudiou!!!... Et dire que nous n’en sommes qu’à la moitié de la journée...Dans quel état allons-.nous être?... Malgré tout, le moral reste bon, et la pensée du repas revigore les muscles endoloris. Que ne donnerais-je pas pour un peu d’eau ! (non salée).

Allez! Après tout!...Nous sommes en vacances, Alors! Profitons-en!...

Fin du compte-rendu de René -

Retour à Bougie.

Sous un soleil de plomb, nous attendons le car. Messaoud avait tout bonnement fait venir son mécanicien d’Alger pour changer la pièce défaillante. Beau chrono de celui-ci, 25 minutes. Nous pouvons maintenant repartir le coeur léger, en toute sécurité.

Mrs AMARA TAHAR et GAOUA KAMEL, délégués M.A.E., nous attendaient au CEM de Bougie pour un bon repas.

Retour à l’hôtel des Hammadites —quartier libre— repos pour certains...promenade... baignade...et repas grand standing. Jacky en baisse de forme...on craint le pire...Pas de tarot ce soir —personne ne s’en plaint—Bon sommeil.

Lundi 8 avril 1985 — Il faut embarquer, et une fois de plus, il faut compter ceux qui montent dans le car. Des petits malins essaient de mettre le chef dans le doute en redescendant par l’arrière pour revenir se faire compter une deuxième fois. Ils pensaient bien y être arrivés en entendant le nombre de 78. Mais le chef qui a l’habitude de conduire “la caravane” voit même derrière. C’est quand même plus simple de compter les pieds et de diviser par deux

Le car peut s’ébranler. Spectacle féerique côté mer et montagne. La corniche n’a pas changé. Elle est toujours aussi sauvage. Jean-Paul a même reconnu son petit rocher, toujours au même endroit.

La grotte merveilleuse est encore fermée, hélas! Les photographes s’en donnent à coeur joie.

Arrivée à Djidjelli (JIJEL). Visite du marché et du centre ville. Les écoles de garçons et de filles de la rue Gadaigne ont gardé leurs couleurs. La visite du port n’étant pas possible, retour au car sur la plage. Baignade pour ceux qui n’ont pas oublié leurs maillots...Avez—vous vu Ramses II sortir de l’eau (photo d’époque). Aujourd’hui encore, le repas est très copieux (nous avons apprécié les rougets!).

.Mr le Directeur de l’éducation de JIJEL est là pour nous accueillir. Les photographes visent moins haut (photo de pieds sous la table!). Pas de sieste. GRAREM et ses brochettes nous attendent avant de rallier Constantine.

Au fait, quelqu’un aurait-il aperçu les lunettes de vue de Jeannette? D’après les photos, elle les avait encore en mangeant ses brochettes à Grarem.

Achat de nougat et Messaoud met le cap sur Constantine. Dernier arrêt photo au pont des chutes.

On retrouve avec plaisir sa chambre du 2 avril. Nous retrouvons Coco pour le repas.

Mardi 9 avril — Journée libre. Petite escapade des familles Angelo et Costanzo à Philippeville, Stora, Oued Kaob, cité industrielle et son champ de cuves et torchères, le cimetière...Visite un peu rapide due à un câble d’embrayage fatigué au départ... Photos des monuments, pèlerinage à Sidi-Mabrouk. Réception à l’ancienne école de garçons par Mr Attar Ahmed, Directeur ITE.PEM, rue des frères Biskri qui permit aux heureux présents de retrouver des coins et recoins chargés en souvenirs. Le chef cuistot, Mr DERRADJI, malgré sa mise à la retraite, a repris du service au feu. Toujours le même,. Jean a retrouvé son tuyau qui lui permit ses premières escapades nocturnes. Il fallait le faire!

Soirée apothéose à l’ancienne école normale de filles où Mme BENTELLIS Aïcha, Directrice ITE Meryem BOUATOURA nous gratifia d’un spectacle de qualité sous la direction de Coco. Musique, chant choral, danses. Les élèves de l’école ont vraiment du talent et portent avec aisance les costumes richement brodés de leurs mères. Nous garderons longtemps vivaces ces images et nos oreilles bourdonneront des mélodies qui les accompagnaient. Armand fut le premier à monter sur la scène et à rouler des hanches au son des “darboukas” imité en cela par Hélène (que voilà deux courageux!).et par une bonne partie du groupe sous les flashs de nos photographes.

Cette soirée était bien à l’image de notre séjour, éclatante, dans une ambiance chaude, accueillante, fraternelle.

Ce n’est qu’un au revoir...

Mercredi 10 avril — Les valises sont bouclées. Messaoud nous conduit pour la dernière fois. Ain El Bey - Pas d’alerte à la bombe. Pas d’incident majeur nous interdisant le départ. Jacqueline fait son petit cinéma (voir son récit).

Adieux à Hamid, Mesaaoud et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont oeuvré pour nous permettre d’avoir un tel séjour. Embarquement. Le groupe occupe les 18 places de 1ère grâce à Jacqueline. Voyage sans histoire. Tout le monde se retrouve à la case départ, dans le hall de Marignane. Marceau est là pour nous accueillir. Embrassades. Satisfaction générale des pèlerins. On note une certaine envie de remettre ça.

Dislocation des troupes — Retour au foyer.

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